PALAZZO VECCHIO SI DIMENTICA DI GASTONE NENCINI
Scorrono le immagini dei grandi
campioni toscani sulle pareti del Salone dei duegento in Palazzo Vecchio. Siamo
a Firenze, si parla dei mondiali di ciclismo 2013 e si rende omaggio a chi
dello sforzo e della fatica ha contribuito a rendere onore e orgoglio al nostro
paese: Bartali, Magni, Ballerini, Cipollini, da un momento all’altro ti aspetti di
vedere la pedalata “sgangherata” di un altro grande campione Toscano, Gastone Nencini. Ma le immagini scorrono e tra un primo piano
di Mario Cipollini e una bottiglia di olio extra vergine d’oliva, del bel
toscano non rimane che il nostro ricordo. E pensare che le sue gesta, compiute spesso al limite della
sopportazione umana, hanno entusiasmato folle ed infiammato le penne più
autorevoli del giornalismo internazionale che quotidianamente in occasione
delle grandi corse a tappe e non solo redigevano con enfasi le imprese sportive
di un uomo eccezionalmente forte riconoscendoli, ogni volta, il valore di
campione impareggiabile, per il suo modo di correre istintivo e passionale,
peculiarità questa che lo ha reso unico e indimenticabile a chi ha vissuto sui
bordi della strada negli anni d’oro del ciclismo italiano.
Il suo stoicismo e le sue doti di
avversario leale hanno onorato lo sport delle due ruote. Poco propenso a
parlare di se, ha dimostrato con i fatti il suo valore, ottenendo la stima
anche degli sportivi d’oltralpe che lo hanno applaudito sulle strade del Tour,
decretandogli gli onori del trionfo nel 1960 con la vittoria finale della Gran
Boucle, ricevendo personalmente le congratulazioni del presidente della repubblica
francese, il generale De Gaulle: fu questa la prima ed unica volta, nella
storia del tour, che un presidente della Repubblica fermasse la corsa!
Quel luglio del 1960, Firenze lo
accolse con una folla mai vista e lo consacrò a nuovo eroe della città gigliata portandolo
in trionfo sotto il David di Michelangelo.
Oggi Firenze non lo ricorda!
A te, che dello sforzo mi hai insegnato la tenacia,
che del carattere mi hai mostrato la serenità e la fierezza, a te che hai
scritto le pagine più belle del ciclismo.
Elisabetta
Nencini
70 mila persone accolgono in trionfo Gastone Nencini rientrato a Firenze dopo la vittoria del Tour de Francia. E' l'agosto del 1960
fotografie di Elisabetta Nencini acquistate da Torrini Fotogiornalismo
Riproduzione Vietata
Le 7 décembre à Palazzo Vecchio,
à Florence, au cours d’un congrès qui s’est déroulé pendant la première journée
de “Florence Inernational Sport Forum”, en la présence des autorités de la
ville et du cyclisme régional et national, a été projétée la vidéo promotionnelle
des Championnats du Monde de Cyclisme, qui se dérouleront l’année prochaine à
Florence.
Pendant la projection on a pu
constater avec regret et amertume que, parmi les noms des grands champions du
cyclisme toscan à qui a été dédiée la Course Mondiale, notre père Gastone
Nencini, n’était pas mentionné.
Cela
nous semble être une grave omission et un manque de respect envers celui
qui, à travers ses exploits et ses
inoubliables victoires, a contribué à donner du lustre à la ville et qui est
encore dans le coeur des sportifs et des passionnés de cyclisme.
Pendant le congrès, Elisabetta, la fille du champion, a
pris la parole: elle a dénoncé ce qui est arrivé et a reçu l’applaudissement
solidaire du public présent.
Ci jointe, la lettre qu’Elisabetta
Nencini a envoyée à la Presse:
Les images des grands champions
toscans défilent sur les parois du Salone de’ Dugento à Palazzo Vecchio.
On est à Florence, on parle des
mondiales du cyclisme 2013 et on rend hommage à ceux qui ont contribué avec
leur effort et leur fatigue, a rendre honneur et gloire à notre Pays: Bartali,
Magni, Ballerini, Cipollini.
D’un moment à l’autre on s’attend
à voir le coup de pedale branlant d’un autre champion toscan, Gastone Nencini,
mais les images passent et entre un gran plan de Mario Cipollini et une
bouteille d’huile e.v., le beau champion de Toscane ne reste que dans notre
mémoire.
Et dire que ses exploits,
accomplis souvent à la limite de l’effort humain, ont enthousiasmé les foules
et enflammé les plumes les plus influentes du journalisme international.
A l’occasion des grandes courses
les journalistes soulignaient avec enphase les exploits sportifs de cet homme
extraordinaire, en lui reconnaissant sa valeur de champion sans pareil, pour sa
façon instinctive et passionnelle de courir.
C’est cette particularité qui l’a
rendu unique et inoubliable pour ceux qui ont vécu sur les bords des routes
pendant les années d’or du cyclisme italien.
Son stoïcisme et ses qualités, en
tant qu’adversaire loyal, ont honoré le sport du “deux roues” .
Peu disposé à parler de soi, il a
montré par les faits sa valeur, obtenant l’estime même des sportifs au-delà des
Alpes, qui l’ont applaudi sur les routes
du Tour et qui lui ont accordé les plus grands honneurs du triomphe en 1960,
avec la victoire finale de la Gran Boucle, pour laquelle il a reçu
personnellement les félicitations du Président de la République française, le
générale De Gaulle: ce fut la seule fois dans l’histoire du Tour qu’un
Président arrêtait une compétition!
Toujours en juillet 1960, une
foule immense a accueilli le champion à Florence et l’a consacré nouveau héros
de la ville du fleur de lis, en le menant en triomphe sous le David de
Michelangelo.
Aujourd’hui Florence ne le
rappelle pas!
Un tribut pour toi, qui m’a
appris la ténacité de l’effort, qui m’a montré la sérénité et la fierté du
caractère.
Pour toi qui a écrit l’une des
pages les plus belles du cyclisme.
Elisabetta
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